La chanteuse Lady Gaga, machine à pub ? Au fur et à mesure de ses clips, les téléspectateurs ont découvert ses bagues Dior, sa montre Casio, son goût pour le Campari (« Love Game ») et sa passion pour le site de poker en ligne Bwin.com (« Poker Face »).
IPod, vodka Nemiroff, imper Burberry, sous-vêtements La Perla, enceintes Parrot, joysticks de Wii et écouteurs heartbeats développés avec Dr Dree. Au total, 10 produits apparaissent dans un seul clip, celui de « Bad Romance ».
Selon un chroniqueur du Los Angeles Times, ce n'est plus un clip, « c'est une émission de télé-achat dansante ». (Voir le clip)
Lady Gaga - Bad Romance
LadyGaga. -
A partir de quel moment est-on dans la pub pure et simple ? « Si on voit la marque, c'est qu'il y a accord financier. Sinon, c'est un prêt de produits dont les artistes ont besoin dans leurs clips »
Aux Etats-Unis, le placement d'objets dans les clips est très institutionnalisé. Ils ont donc de l'avance sur nous. Le clip de Lady Gaga est de ce point de vue là une belle réussite.
« C'est un très bon placement de produits, car on voit les enceintes 37 secondes dans le clip. Il y a donc eu une participation financière. En 2008, on a aussi placé la Ford Fiesta dans le clip de “I want you” de Martin Solveig et des produits cosmétiques Halal dans le clip “Je reviendrais” de Sheryfa Luna. »
Peu d'artistes français acceptent de s'afficher comme ça.
Ces placements de produits existent en France. L'agence Film Media Consultant s'est occupée du placement d'un coupé sport dans le clip « A la campagne » de Bénabar. Dans « La Femme chocolat », c'est Olivia Ruiz qui manie avec dextérité le lecteur mp3 Samsung.
« Les marques préfèrent le cinéma. Elles sont un peu plus frileuses en ce qui concerne les clips. »
Quand sera t'il quand le téléspectateur pourra avec sa "zapette" savoir quelles marques porte sa star et pourra se rendre illico sur un site marchand pour commander la même tenue par exemple ?
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