Peut-on consommer malgré nous ? les maketeurs sont-ils capables de s'adresser directement à notre cerveau ?
le neuromarketing consiste, par l'observation de l'activité cérébrale, à analyser les émotions des consommateurs pour savoir avec précision ce qui conditionne leur acte d'achat... et pourquoi s'en priver, de l'influencer !
Bien que n'étant pas moi même un spécialiste en la matière, je vous propose un peu d'histoire pour comprendre le neuro-marketing.
Aux Etats-Unis, au tout début des années 2000, les neurosciences, qui se sont largement développées lors de la décennie précédente, donnent naissance au neuromarketing. En 2002, une expérience sur Coca-Cola et Pepsi, largement médiatisée outre-Atlantique, lui donne un sérieux coup de pouce.
Des tests comparatifs sont menés auprès de consommateurs dont les activités cérébrales sont mesurées à l'aide d'une IRM. Un blind test révèle que les sujets préfèrent le goût du Pepsi à celui du Coca. En revanche, lorsqu'ils savent quel produit on leur présente, leur préférence va à Coca, non à cause du goût mais de l'image qu'ils se font de la marque. En effet, contrairement à Pepsi, une zone supplémentaire s'active dans le cerveau du buveur de Coca - la zone préfrontale - qui correspond à l'estime de soi. Une preuve scientifique de l'efficacité des campagnes publicitaires de la firme d'Atlanta.
Neuromarketing, des citoyens sous influence PARTIE 1
Neuromarketing, des citoyens sous influence PARTIE 2
Neuromarketing, des citoyens sous influence PARTIE 3
Neuromarketing, des citoyens sous influence PARTIE 4